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STALINGRAD

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Rétrospectivement, la bataille de Stalingrad (fin août 1942 à février 1943) marque un tournant dans le déroulement de la Seconde Guerre mondiale. Cette ville est devenue un symbole. C'est d'une part la première défaite de l'invincible Wehrmach, c'est aussi six mois de combats d'une barbarie et d'une sauvagerie sans nom. Antony Beevor, dans ce récit historique classique, présenté chronologiquement, a voulu souligner l'aspect terrible de l'expérience vécue par les hommes des deux camps. Pour étayer cette volonté de témoigner, il s'est beaucoup appuyé sur les archives russes tenues secrètes jusqu'à la chute du régime soviétique et apportant un éclairage sur la férocité et la folie qui se sont déchaînées pendant cet épisode de la Grande Guerre patriotique.Le lecteur découvre l'organisation, le déroulement et les détails de cette sinistre bataille. Stalingrad, ville industrielle située sur quarante kilomètres le long de la Volga, est un noud de communication entre le Caucase, riche en pétrole, objectif de l'offensive entreprise par Hitler l'été 1942, et le reste de l'URSS. La sixième armée du général Freidrich Paulus conquiert la ville avec difficulté. Le patriotisme des habitants de Stalingrad est à l'origine de combats de rues acharnés. Mais à la fin octobre, les Allemands sont maîtres de la majeure partie de la ville. En novembre, et au gré de circonstances favorables, le maréchal Joukov entreprend sa célèbre manouvre d'encerclement en tenaille. Le 23, l'armée allemande est encerclée, prisonnière, et Hitler ordonne à Paulus de tenir la place. Appuyés par l'artillerie, les Soviétiques reconquièrent la ville, quartier par quartier, rue par rue et même immeuble par immeuble - la "maison Pavlov" est prise et reprise pendant cinquante-huit jours d'affilée. Le 2 février 1943, Paulus finit par accepter de capituler. La bataille de Stalingrad laisse la ville en ruine mais marque la fin de l'expansion hitlérienne sur le territoire de l'URSS. L'Armée Rouge fait refluer la Wehrmach vers l'Europe tandis que l'Afrikakorps subit aussi ses premiers revers. Cette victoire soviétique décisive, psychologiquement importante pour les Alliés, est aussi le résultat d'une catastrophe humaine effroyable. C'est cet insoutenable climat de violence associé au désarroi moral des armées, miné et révélé par les innombrables exécutions de déserteurs, qu'Antony Beevor a souhaité analyser.
Disponible
Auteur
BEEVOR ANTHONY
Editeur
FALLOIS (DE) BERNARD
Cote_Dewey
940.542
Rangement
BEE
Fournisseur
Non renseignée
Facture
Non renseignée
Date suppression
30/11/-0001
Collection
Non renseignée
Durée de Prêt
21.00
Référence média
L30408
Durée d'emprunt
28 jours